Quand notre monde est devenu chrétien : 312-394 Paul Veyne

Résumé

C’est le livre de bonne foi d’un incroyant qui cherche à comprendre comment le christianisme, ce chef-d’oeuvre de création religieuse, a pu, entre l’an 300 et l’an 400, s’imposer à tout l’Occident. Pour Paul Veyne, c’est grâce à la conversion de l’empereur romain, Constantin, le maître du monde occidental : parce qu’à ce grand empereur il faut une grande religion et que, face aux dieux païens, le christianisme, bien qu’il apparaisse comme une secte très minoritaire, est la religion d’avant-garde. Constantin aide les chrétiens à mettre en place leur Église, ce réseau d’évêchés tissé sur l’immense empire romain. Lentement, avec docilité, les foules païennes se font un christianisme à elles, sans que la christianisation de cent millions de personnes fasse un seul martyr… Un livre érudit et impertinent.

Auteur :
Veyne, Paul
Éditeur :
Librairie générale française,
Collection :
Le livre de poche
Genre :
Essai
Langue :
français.
Mots-clés :
Nom de personne :
Constantin 1 empereur romain 027.?-0337 -- Et le christianisme
Nom commun :
Christianisme -- 4e siècle | Christianisme -- Relations
Description du livre original :
1 vol. (278 p.) : couv. ill. en coul. ; 18 cm
ISBN :
9782253129998.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • I. Le sauveur de l’humanité Constantin
    • Banalité de l’exceptionnel
    • Résumé de son action
    • Une tolérance insinuante
  • II. Un chef-d’œuvre : le christianisme
    • Passion mutuelle, haute destination
    • Un mot trompeur : le monothéisme
    • Amour, charisme du Seigneur, moralisme
    • La religion est une qualité irréductible
    • Un best-seller innovateur
    • Faisait-il aussi palpiter le cœur ?
  • III. Autre chef-d’œuvre : l’Église
    • Un organisme complet, une Église prosélyte
    • Religion répandue dans toute la société
    • Secte pour virtuoses ou religion pour tous ?
  • IV. Le rêve du Pont Milvius, la foi de Constantin, sa conversion
    • La sublime mission de Constantin
    • Un rêve banal, un converti qui nous semble paradoxal
  • V. Petits et grands mobiles de la conversion de Constantin
    • « Boîte noire » de la conversion
    • Le petit bout de la lorgnette
    • Bonne foi de Constantin
    • Calcul superstitieux ou normalité de la religion ?
    • Bénéfices secondaires
  • VI. Constantin « président » de l’Eglise
    • Des débuts équivoques
    • Un maître équivoque
    • Établir l’Église
    • Chef chrétien et empereur romain
  • VII. Un siècle double : l’Empire païen et chrétien
    • Un siècle bien romain, voire païen
    • Pas de totalitarisme
    • Toujours le dimanche
    • Convertir les païens ou abolir leurs cultes ?
  • VIII. Le christianisme vacille, puis triomphe
    • La parenthèse chrétienne va-t-elle se refermer ?
    • Après le Pont Milvius, la Rivière Froide
  • IX. Une religion d’État partielle et mêlée. Le sort des Juifs
    • Diffusion ou réception ? La nouvelle foi des humbles
    • Le christianisme n’occupe qu’une partie du terrain
    • Hérétiques et juifs : naissance de l’antisémitisme
    • Le révolutionnaire et la routinisation
  • X. L’idéologie existe-t-elle ?
    • L’idéologie n’est pas à la racine de l’obéissance
    • Un utilitarisme un peu court
    • Les enfants et les grandes personnes
    • Pragmatique, et non idéologie
    • Un préjugé : Dieu et César
  • XI. L’Europe a-t-elle des racines chrétiennes ?
    • Existe-t-il des racines dans l’histoire ?
    • Individualisme et universalisme ?
    • Religion et programme politique font deux
    • Sommes-nous donc encore chrétiens ?
    • La part de vérité : la préparation d’un terrain
    • Racines ou épigénèse
  • Appendice. Polythéismes ou monolâtrie dans le judaïsme ancien
  • Notes complémentaires
    • Note 4, p. 14
    • Noie 1, p. 15
    • Note 2, p. 76
    • Note 1, p. 80 et note 2, p. 112

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