Écrivains randonneurs [Jean-Jacques Rousseau, Honoré de Balzac, Victor Hugo, et al.] textes choisis et présentés par Antoine de Baecque

Résumé

Six millions de Français partagent chaque année cette ivresse douce : sentir son corps entrer dans le paysage par le mouvement régulier du pas à pas, approfondir son regard sur le monde qui défile avec une lenteur idéale, et s'en imprégner jusqu'à se dissoudre pour mieux se recomposer. "Jamais je n'ai tant pensé, écrit Rousseau, tant existé, tant vécu, tant été moi, si j'ose ainsi dire, que dans les voyages que j'ai fait à pied". Le "Promeneur solitaire" est le seul écrivain randonneur à avoir imaginé une écritoire portative qui lui permette d'écrire tout en marchant, mais il n'est pas le seul à avoir nourri sa pensée en mettant un pied devant l'autre. De Pétrarque jusqu'à Jim Harrison en passant par Flaubert, Rimbaud, Proust, Colette, Stevenson, Thoreau, Nietzsche… tous ont écrit des pages sublimes sur cette expérience à la fois si simple et si totale, et la racontent sous tous ses aspects, car avant d'être un loisir, la marche fut un moyen de locomotion et la meilleure façon de survivre, deux composantes que le randonneur n'oublie jamais quand il fait son sac à dos.

Editeur scientifique :
Baecque, Antoine de (1962-....)
Éditeur :
Paris, Omnibus,
Collection :
Omnibus
Genre :
Récit de voyage
Langue :
français.
Mots-clés :
Nom commun :
Randonnée pédestre -- Anthologies
Description du livre original :
1 vol. (III-974 p.) : couv. ill. en coul. ; 20 cm
ISBN :
9782258086432.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Présentation
  • MÉCANIQUE DE LA MARCHE
    • Pour expliquer comment cette action s’exécute
    • Lutter contre la résistance de l’air
    • Le costume et la chaussure
      jouent aussi un grand rôle
  • PEUPLES ET MÉTIERS MARCHEURS
    • Pourquoi les Lapons ont-ils le pied si léger ?
    • Nous violentons nos jambes fatiguées
    • J’ai rencontré le Juif errant
    • Les chemins sont les restes
      d’un passé trop vite oublié
  • EN AVANT MARCHE !
    • Faut-il être bête
      pour aller voir parader ces cocos-là
    • Chanson
    • De l’avantage des jambes courtes
    • Sur le rythme toujours des tambours
  • PÈLERINAGES
    • Les chemins de Saint-Jacques
    • La joie parfaite
    • Ils prirent alors tous deux courage
    • Soixante-dix verstes en un jour
      et je ne sens pas que je vais
    • Comment voulez-vous
      qu’on ressente la moindre fatigue ?
    • Ce cantique usé de sueur et d’intempéries
  • LES ALPES,
    LE TERRAIN DE JEU DES MARCHEURS
    • Ne sera-t-il pas doux de se rappeler
      ces peines et ces dangers ?
    • Personne n’y allait que les chercheurs de cristaux
    • Ceux-là seuls qui se sont livrés
      à ces méditations sur les cimes des Alpes
    • Le spectacle s’agrandissait et nos idées avec lui
    • Les guides contèrent ensuite des aventures
    • Les Alpes étaient le spectacle,
      le spectateur était un crétin
    • La dame aux brodequins d’enfant
    • Les cils et la moustache en stalactites
    • D’un bond, il s’était élevé de mille mètres
    • L’homme et l’enfant assis
      comme de poussiéreux vagabonds
    • Un indigène coiffé
      d’une espèce de chapeau tyrolien
    • Addendum pyrénéen
    • Les isards eux-mêmes au nombre de vingt-cinq
    • Ces pentes et ces rondeurs
      sont aussi expressives que les formes humaines
  • LES GRANDS CLASSIQUES
    DE LA RANDONNÉE
    • Elle a beaucoup de pieds, mais rien qu’une tête
    • Le plaisir n’appartient
      qu’à ceux qui savent le conquérir
    • Se tremper les pieds
      dans un mélange d’eau tiède et de vin sucré
    • Sauf les brodequins, tout sera en laine
    • Oui, l’Alpe tue quelquefois,
      mais elle tue sainement
    • Le mouchoir entre les dents
    • Le camping pedestrian
      est le sport essentiel des amants de la nature
    • Chant de la route
    • Je les entends venir de loin
  • LA PROMENADE
    • La belle Etrangère ayant commandé
      qu’on allât plus doucement
    • Dans la grande allée
    • L’observateur ingénu
      qui s’abandonne au spectacle
    • Je n’avais point tracé d’avance mon itinéraire
    • Les belles manières
    • Je me vis la sauver des mains d’ennemis
    • On y avait presque tout le temps
      à côté de soi le cours de la Vivonne
  • WALK, WALK, WALK…
    • Je préfère donc être seul
    • La nature arbore toujours
      les couleurs de l’esprit
    • Comme si nous ne devions jamais revenir
    • Le long chemin de terre brune
      • 1
      • 2
      • 3
      • 4
      • 5
      • 9
      • 10
      • 12
      • 13
      • 15
    • Elle s’en tenait, opiniâtre, à son allure choisie
  • FLÂNER À PARIS
    • C’est une plante
      qui ne prospère qu’en plein vent
    • Depuis la Madeleine jusqu’à la Bastille
    • Je me perdis plusieurs fois
    • Sous les pieds, le sol tremble
    • Dans une nature de ciment et de pierre
  • MARCHER DANS LA VILLE
    • Le génie est à pied
    • Dans ce désordre d’idées,
      j’avance, je m’oublie
    • Le trottoir, comme un ruban
    • Les jeux de pas sont façonnages d’espaces
      • 1. Du concept de ville aux pratiques urbaines
      • 2. Le parler des pas perdus
    • Marcheurs : vos devoirs et vos droits
      • Vos devoirs
      • Vos droits
  • LA DÉCOUVERTE DU MONDE
    • L’Athos et l’Olympe
      me sont devenus moins incroyables
    • Je regarde fumer l’abîme autour de moi
    • Ton esprit seul est au pôle arctique
    • Elles s’assirent au bord du chemin
    • Se tenant par la main
      • Le souper chez Étienne le sabotier. L’hospitalité.
      • Le sentier à travers la forêt. – Les enseignements du frère aîné – La grande Ourse et l’étoile polaire.
      • Le nuage sur la montagne. – Inquiétude des deux enfants.
      • La halte sous le sapin. – La prière avant le sommeil. – André reprend courage.
      • Le brouillard se dissipe. – Arrivée d’André et de Julien sur la terre française.
      • L’ascension du mont Blanc. – Les glaciers. – Effets de la rareté de l’air dans les hautes montagnes. – Un savant courageux : Saussure.
    • La caravane s’ébranle
    • Un bon fouet de chasse, bien manié
    • Cette sorte d’ivresse agréable
      et pénible à la fois
    • Parmi toutes les fleurs de la journée
    • Comme si nous étions fous ou bien Anglais
    • Après mon fauteuil, en marchant vers le nord…
  • SURVIVRE EN MARCHANT
    • C’est mon seul but – suivre
    • Il ne faut pas approcher le gros homme
    • Tout le monde, sauf les gradés,
      ruisselle de sueur
    • Je ne supporterai pas
      une deuxième nuit comme celle-là
  • MARCHER À LA RENCONTRE DE SOI
    • Vous n’éprouvez qu’un seul besoin : vous coucher
    • La passion qui venait de me mordre
    • A quoi je ne m’attendais
      pas du tout en partant
    • On me reprochait ma stérilité, ma lenteur
    • De tous les ciels mais surtout du septième
    • Depuis quelques jours je sais voler
  • LA MARCHE,
    UNE EXPÉRIENCE DE LA NATURE
    • Ces monts neigeux et embrasés
    • Tant de ces petites cachettes délicieuses
    • A demi cachés sous l’herbe
    • Toutes les étoiles
      sont prises dans les branches
    • Il pleut, quelle chance !
  • UNE EMPREINTE
    SUR L’ÉTOFFE SENSIBLE DE L’HOMME
    • Ils ne se doutent pas même
      de la manière de faire le thé
    • Voici où tu dormiras, non loin des eaux
    • Le gros travaille séparément,
      les autres s’écarquillent en éventail
    • Mille sentiments qui ne savent
      que faire d’eux-mêmes dans ce désert
    • Un truc qui me fout la trouille :
      un château à tourelles
    • Dans astragale, il y a astre plutôt que gale
    • La lumière et le vent
      sont les metteurs en scène
    • Il nous fallait aussi et surtout
      « fatiguer » la ville
  • LA MARCHE, UNE ÉCRITURE POÉTIQUE
    • Menez-moi dans ce lieu sombre et nu
    • L’écrevisse qui apprenait
      à son enfant à marcher
    • Demain, dès l’aube
    • Un souffle d’air l’emporte
    • Va ton chemin
    • Ainsi nous naviguons vers votre cathédrale
  • MARCHER, ÉCRIRE…
    • C’était bien un ours, un ours vivant !
    • De grandes cornes d’abondance
      pleines de fruits
    • Une promenade me sert professionnellement
    • Les plis et les lumières d’un rideau
      tout prêt à se lever
    • Aux meilleurs esprits,
      que d’ampoules promises !
    • J’ai rêvé que je découvrais une louve
    • Une clandestinité sociale
    • C’est le bon âge pour apprendre à marcher
  • MARCHER, PENSER…
    • La vie ambulante est celle qu’il me faut
    • La théorie de la démarche
    • Je résolus de suivre l’inconnu partout
      où il lui plairait d’aller
    • Cette dureté est nécessaire
      • 1.
      • 2.
      • 3.
      • 4.
      • 5.
      • 6.
      • 7.
      • 8.
      • 9.
      • 10.
      • 11.
      • 12.
    • C’est sur ces deux chemins
      que m’est venue l’idée
    • Théorie de la dérive
    • Une fois debout,
      l’homme ne tient pas en place
    • La philosophie habite les problèmes,
      comme le marcheur habite les paysages
  • Les auteurs cités
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