Le son : ouïr, écouter, observer Michel Chion

Résumé

Depuis sa première édition en 1998, ce livre est devenu un texte de référence, traduit en plusieurs langues. Dans cette nouvelle édition revue et actualisée, Michel Chion propose à la fois un état des lieux sur l'acoustique, la musique, la psychologie de l'écoute, et un texte-bilan. Prolongeant la démarche de Pierre Schaeffer qui a permis de penser et de décrire les sons comme des objets, il présente les grandes lignes d'une discipline nouvelle, l'acoulogie, où le son n'est plus seulement le symbole d'une harmonie perdue ou d'un «  continent noir  » de la perception, mais aussi un objet culturel à construire par des techniques d'écoute et par une exigence de nomination.Riche en ouvertures, réflexions et concepts originaux, cet essai synthétique vise à mettre en valeur la complexité des objets sonores et leurs mutations à travers les évolutions technologiques. Il nous invite à une observation attentive du  sonore dans notre vie quotidienne, mais aussi dans la philosophie, la littérature, la musique, le cinéma. 

Auteur :
Chion, Michel (1947-....)
Éditeur :
Malakoff, Armand Colin,
Genre :
Manuel
Langue :
français.
Note :
Bibliogr. p. 253-256. Glossaire. Index
Mots-clés :
Nom commun :
Acoulogie | Son
Description du livre original :
1 vol. (269 p.) : ill. ; 21 cm
ISBN :
9782200617158.
Domaine public :
Non
Téléchargement du livre au format PDF pour « Le son »

Table des matières

  • Table des matières
  • Avant-propos pour la 3e édition
  • Première partie OUÏR
    • Chapitre 1 Naissance de l’écoute
      • 1. LE SON QU’ON N’EST PAS CERTAIN D’AVOIR OUÏ
      • 2. IMPRESSIONS DE RÉVEIL : AUTOUR D’UN POÈME DE VICTOR HUGO
        • 2.1. Mot à mot d’un poème
        • 2.2. La mouche et la mer
        • 2.3. Intérieur/extérieur
        • 2.4. Image-poids et échelle
      • 3. CRITIQUE DE LA NOTION DE PAYSAGE SONORE
        • 3.1. Le concept de soundscape
        • 3.2. Succession et superposition
        • 3.3. Fusion des sons les uns dans les autres
        • 3.4. Son lointain
        • 3.5. Égocentrisme de l’audition
      • 4. ONTOGENÈSE DE L’AUDITION
        • 4.1. L’« audition » pré-natale est-elle une audition ?
        • 4.2. L’enfant sans mots et les sons
        • 4.3. L’âge de l’écoute objective : la question de la réverbération
        • 4.4. Écoute, lallation, imitation
        • 4.5. La boucle audio-phonatoire et l’ergo-audition ; la mue
        • 4.6. Le son découpé et perdu
    • Chapitre 2 L’oreille
      • 1. LE SON COMME OBJET DE L’ACOUSTIQUE
        • 1.1. Pas de son sans un milieu
        • 1.2. Célérité et transmission du son
        • 1.3. Fréquence et amplitude
        • 1.4. Propagation, réflexions, réfractions…
      • 2. L’OREILLE ET SON LABYRINTHE
        • 2.1. Les trois étages
          • 2.1.1 L’oreille externe
          • 2.1.2 L’oreille moyenne
          • 2.1.3 L’oreille interne
        • 2.2. Théories de l’analyse harmonique
      • 3. QUESTIONS DE PERCEPTION SONORE
        • 3.1. Le modèle excitation/sensation ; la loi de Weber/Fechner
        • 3.2. La hauteur perçue n’est pas la « copie » de la variation de fréquence
        • 3.3. Difficulté de créer une unité de mesure de l’intensité perçue
        • 3.4. Seuil temporel de perception
        • 3.5. Localisation de la source sonore ; son caractère influençable
      • 4. ÉCOUTER AIDE-T-IL À MIEUX ENTENDRE ?
        • 4.1. L’effet de masque et le cocktail party effect
        • 4.2. La perception comme pré-perception ou perception restaurée
    • Chapitre 3 Le son et le temps
      • 1. UNE PRÉSENCE QUI SUBSISTE
        • 1.1. Le bruit qui a eu lieu
        • 1.2. Les « Paroles dégelées » : une dissipation retardée
      • 2. LA TRACE MÉMORIELLE DU SANS-TRACES
      • 3. LE SON EN RETARD
      • 4. TEMPS DE L’ÉCOUTE ET TEMPS DU SON
        • 4.1. Désormais dissociables
        • 4.2. La question de la fenêtre temporelle de totalisation mentale
        • 4.3. Absence d’une possibilité de recul temporel
        • 4.4. Il n’y a pas d’arrêt sur le son
        • 4.5. Y a-t-il des structures sonores « hors-temps » ?
        • 4.6. Temps du son et temps raconté par le son
        • 4.7. Fonction de la redondance dans la communication sonore
      • 5. RATER UN SON
        • 5.1. Mémoire immédiate de l’entendu
        • 5.2. Nous n’écoutons pas un son qui apparaît comme un son qui disparaît
        • 5.3. Est-il possible d’entendre tout ?
        • 5.4. Verba manent
      • 6. LA CESSATION, PRISE DE CONSCIENCE D’UN DÉJÀ-LÀ, ET RESAISSISSEMENT AU VOL D’UN DÉJÀ-PASSÉ
      • 7. ÉCOUTE EN FONCTION DU TEMPS
        • 7.1. Facteurs qui influencent la vigilance d’écoute
        • 7.2. Les rythmes ultra-musicaux
  • Deuxième partie UN MONDE DIVISÉ
    • Chapitre 4 La voix, le langage et les sons
      • 1. LE SON OU LA VOIX COMME RESTE CHOSIFIÉ
        • 1.1. Le langage n’est pas à base de sons
        • 1.2. Le son linguistique n’est pas l’image de sa cause
        • 1.3. Sur la théorie du tri
      • 2. ENTENDRE UNE VOIX DANS LES SONS
        • 2.1. « Je n’ai pas besoin que le son me parle »
        • 2.2. Anthropomorphisme de l’écoute ?
        • 2.3. Continuum entre son et voix
      • 3. LE MOT ET LE SON ; L’ONOMATOPÉE
        • 3.1. La disparition vibratoire
        • 3.2. Onomatopées, langue et écoute
        • 3.3. Spécificités onomatopéiques d’une langue ; le cratylisme
    • Chapitre 5 Le bruit et la musique : une distinction fondée ?
      • 1. LA MUSIQUE EST-ELLE UN SON À PART ?
        • 1.1. La musique et les mathématiques, une assimilation mythique
        • 1.2. Bruit, musique : une distinction absolue ?
      • 2. QU’EST-CE QUE LE BRUIT ?
        • 2.1. Le mot bruit selon les langues
        • 2.2. Contradiction entre la définition du bruit comme « non musical », et la question de la parole
        • 2.3. Un carrefour de sens
        • 2.4. Complexité et confusion
        • 2.5. Imitation musicale des bruits
      • 3. DIALECTIQUE ENTRE MUSIQUE ET BRUIT
        • 3.1. La musique, du sonore musicalement quadrillé
        • 3.2. Le musical fait émerger le bruit
        • 3.3. Une part de bruit contingentée
        • 3.4. Retour au bruit
        • 3.5. La musicalité comme cadre pour le son
        • 3.6. Les contradictions du bruitisme
        • 3.7. L’imitation d’un son naturel est autre chose qu’un trompe-l’oreille
      • 4. LE CINÉMA COMME LIEU DE COHABITATION ENTRE LES SONS
        • 4.1. Y a-t-il une esthétique du bruit au cinéma ?
        • 4.2. Assimilation ou dissimilation
        • 4.3. L’effet Spike Jones  : irréductibilité bruit/musique
        • 4.4. Pourquoi les gouttes de pluie font-elles gai ?
        • 4.5. Ruse avec le discontinuum : les « dimensions-pivots »
        • 4.6. L’idéal du continuum
  • Troisième partie LA ROUE DES CAUSES
    • Chapitre 6 Le son dont on est la cause : l’ergo-audition
      • 1. UNE SCÈNE SONORE : ACTEURS OU AUDITEURS ?
        • 1.1. Trois hommes dans une gare
        • 1.2. Le mystère ergo-auditif
        • 1.3. Rétorsion de l’écoute
      • 2. L’ERGO-AUDITION ET SON FEED-BACK
        • 2.1. Émetteurs et récepteurs
        • 2.2. L’ergo-audition comme feed-back régulateur
        • 2.3. Scotomisation partielle ou totale de nos propres émissions sonores internes et externes
      • 3. LA BOUCLE AUDIO-PHONATOIRE
      • 4. L’« EFFET SHINING »
        • 4.1. S’entendre « faire »
        • 4.2. Faire chanter le chemin
        • 4.3. L’homme déclencheur
        • 4.4. Piège ergo-auditif lié à un déplacement
      • 5. DU NOUVEAU DANS LA BOUCLE ERGO-AUDITIVE
    • Chapitre 7 Le son et ce qui le cause : l’écoute détectrice et l’écoute figurative
      • 1. LES DEUX PÔLES DU SON
        • 1.1. Le grelot et le tintement : visite chez Marcel Proust
        • 1.2. Le son et l’air
        • 1.3. Le son enchaîné à sa cause : l’indice sonore matérialisant
        • 1.4. L’immaculée conception du son ; y a-t-il un son « numérique » ?
      • 2. FAUT-IL ENFERMER LE SON ?
        • 2.1. Lieu du son, lieu de la source
        • 2.2. Ancrer le son dans sa cause ?
        • 2.3. Reprojection vers la source ; aimantation spatiale
        • 2.4. De la difficulté de constituer une théorie cohérente de l’espace sonore
        • 2.5. Spatialité du son d’orchestre
      • 3. LE FLOU NARRATIF DU SON
        • 3.1. Les sons ne racontent pas leur cause
        • 3.2. Limites de l’isomorphisme entre le son et ses causes
        • 3.3. Poétique du flou causal
        • 3.4. Dramaturgie du flou causal
      • 4. CAUSE FIGURÉE, CAUSE RÉELLE
        • 4.1. Écoute identifiée, écoute non identifiée
        • 4.2. Dictionnaire des sons-immédiatement-reconnaissables
        • 4.3. Son-piano, son-de-piano
        • 4.4. Écoute détectrice et écoute figurative ; cause réelle, cause attribuée
        • 4.5. Reproduction et imitation
        • 4.6. Stylisation et question du son figuratif
      • 5. DISCUSSION DU SCHÉMA MONO-CAUSALISTE
        • 5.1. La notion de cause est contextuelle ; pluri-causalité du son
        • 5.2. Causalisme sonore
        • 5.3. Naturalisme sonore
      • 6. LE SON EST-IL TOUJOURS LE SON DE… ?
      • 7. SANS CAUSE EXTÉRIEURE : LE CAS DES ACOUPHÈNES
    • Chapitre 8 Le son et ce qu’il causerait : effets réels et supposés
      • 1. CONSTRUIRE, DÉTRUIRE
      • 2. ÉGARER, ATTIRER, FAIRE SIGNE
      • 3. LE SON ET L’ÉQUILIBRE DES FORCES
      • 4. LES SONS AU-DELÀ DES SONS ? MYTHE, RÉALITÉ, CHARLATANISME…
      • 5. PEUT-ON PARLER D’« EFFETS » DU SON ?
      • 6. LE CERCLE DE L’ÉNERGIE
  • Quatrième partie LE SON TRANSFORMÉ
    • Chapitre 9 Comment la technique a modifié le son
      • 1. UN MONDE DISPARU
      • 2. LES SEPT EFFETS TECHNIQUES DE BASE
        • 2.1. La captation
        • 2.2. La téléphonie
        • 2.3. L’acousmatisation systématique
        • 2.4. L’amplification/désamplification
        • 2.5. La phono-fixation et ses conséquences
          • 2.5.1 Pourquoi dire fixation plutôt qu’enregistrement ?
          • 2.5.2 Phonographie et chronographie
          • 2.5.3 Différences entre écoute in situ et écoute d’un enregistrement
        • 2.6. La phono-génération électrique et ses conséquences instrumentales
        • 2.7. Le remodelage
      • 3. CONSÉQUENCES DES EFFETS TECHNIQUES DE BASE
        • 3.1. Critique de la notion de fidélité et de reproduction ; la définition
        • 3.2. L’isolat acoustique
        • 3.3. LA DÉLIAISON ACOUSTIQUE SYSTÉMATIQUE
        • 3.4. De nouvelles espèces sonores, pour de nouvelles fonctions
        • 3.5. Incidences sur la communication sonore
    • Chapitre 10 Le couple audio-visuel au cinéma : l’audio-vision
      • 1. ANCIENNETÉ DU COUPLAGE AUDIO-VISUEL
      • 2. AUDIO-VISION ET VISU-AUDITION
      • 3. VALEUR AJOUTÉE, ILLUSION DE REDONDANCE, EFFETS AUDIO-VISIOGÈNES
      • 4. IL N’Y A PAS DE BANDE-SON DANS L’AUDIO-VISUEL
      • 5. LES DEUX BASES DES EFFETS AUDIO-VISIOGÈNES : SYNCHRÈSE, AIMANTATION SPATIALE
      • 6. VOCOCENTRISME DE L’ÉCOUTE ; AUDIO-LOGO-VISUEL VERBO-CENTRÉ, OU VERBO-DÉCENTRÉ
      • 7. CATÉGORIES D’EFFETS AUDIO-VISIOGÈNES
        • 7.1. Effets de rendu et de matière ; indices sonores matérialisants
        • 7.2. Effets concernant la scénographie audio-visuelle : extension, super-champ, suspension
        • 7.3. Effets concernant le temps et le phrasé audio-visuel : temporalisation, point de synchronisation, lignes de fuite temporelle
      • 8. L’AUDIO-DIVISUEL, L’AUDIO-VISUEL « EN CREUX », LA DISSONANCE AUDIO-VISUELLE
      • 9. LES EFFETS AUDIO-VISUELS SONT-ILS CODÉS ?
  • Cinquième partie ÉCOUTER, FORMULER
    • Chapitre 11 Objet et non-objet : les deux pôles
      • 1. LA RÉVOLUTION SCHAEFFÉRIENNE : L’ÉCOUTE RÉDUITE ET L’OBJET SONORE
        • 1.1. Les trois écoutes
        • 1.2. Ce qu’est l’objet sonore selon Schaeffer
        • 1.3. Ce que l’objet sonore n’est pas
        • 1.4. Objet sonore et fixation
        • 1.5. Délimitation temporelle de l’objet sonore
      • 2. UNE NOUVELLE CLASSIFICATION ET UNE NOUVELLE DESCRIPTION DU SONORE
        • 2.1. Inadéquation de la notion de timbre pour décrire l’objet sonore
        • 2.2. Typologie élémentaire
          • 2.2.1 Critères d’une typologie élémentaire des objets sonores
          • 2.2.2 Les neuf cas de la typologie élémentaire
          • 2.2.3 Typologie générale : objets formés et limités dans le temps, et objets non circonscrits en durée
      • 3. LA MORPHOLOGIE, OU DESCRIPTION DE L’OBJET SONORE
        • 3.1. Insuffisance de la description traditionnelle ; nécessité d’autres critères
        • 3.2. La masse, premier des sept critères morphologiques
        • 3.3. À propos des sons de masse complexe : notions de site et de calibre
        • 3.4. Le timbre harmonique, deuxième critère morphologique
        • 3.5. Le grain, troisième critère morphologique
        • 3.6. L’allure, quatrième critère morphologique
        • 3.7. Le critère dynamique, cinquième critère morphologique
        • 3.8. Les deux derniers critères morphologiques : profil mélodique et profil de masse
      • 4. LES « MANQUES » DU SOLFÈGE DE L’OBJET SONORE
        • 4.1. Dans une logique descriptive, l’extrême n’est qu’un cas particulier
        • 4.2. Un objet défini hors-espace
        • 4.3. Un objet « naturaliste » ?
      • 5. VERS UNE CONCEPTION DYNAMIQUE ? LES LOGIQUES ÉNERGÉTIQUES
      • 6. SCHAEFFER INCONTOURNABLE
        • 6.1. Actualité de la question temporelle
        • 6.2. Une approche qui « désextrémise » la question
      • 7. PROPOSITIONS ACOULOGIQUES
        • 7.1. Objet et loi de constance : l’objet au-delà de sa forme fixée
        • 7.2. Dissocier le couple écoute réduite/objet sonore ?
        • 7.3. L’auditum
      • 8. DIX RAISONS POUR LE SON D’ÊTRE DIFFICILE À TRAITER COMME UN OBJET
        • 8.1 … Parce que divisé, si on en croit le langage, entre le versant d’une « cause » et celui d’un « effet »…
        • 8.2 … Parce que déchiré, tel le corps d’Orphée, entre des disciplines disparates…
        • 8.3 … Parce que situé sur le fil entre ordre et chaos…
        • 8.4 … Par la propension qu’ont certains caractères sonores à accaparer la perception au détriment des autres…
        • 8.5 … Parce que majoritairement événementiel…
        • 8.6 … Parce que difficile à isoler dans le temps comme dans l’espace, dans le continuum perceptif…
        • 8.7 … Parce qu’il semble difficile d’obtenir devant les sons une attitude d’observation désaffectivée…
        • 8.8 … Parce que s’obstinant à nous renvoyer à autre chose qu’à lui-même…
        • 8.9 … Parce qu’il est peut-être le plus influençable de tous les objets de la perception…
        • 8.10 … Parce qu’il ne serait peut-être pas un objet…
        • 8.11. Le son, un non-objet couvert de qualités et de propriétés ?
      • 9. UNE RE-DIVISION SENSORIELLE EST-ELLE NÉCESSAIRE ?
        • 9.1. Insubstantialité du son ?
        • 9.2 Fenêtre auditive et co-vibration ; bi-sensorialité
        • 9.3. Rôle dans le son des perceptions trans-sensorielles : matière, texture, rythme, espace
      • 10. LA MÉTAPHORE D’UNE PERCEPTION CONTINUE
        • 10.1. Critique de la notion de synesthésie
        • 10.2. Une perception qui traverse nos sens…
      • 11. ÉLARGISSEMENT DU DOMAINE DE L’ACOULOGIE
    • Chapitre 12 Entre faire et entendre : nommer
      • 1. LES CONDITIONS D’ÉCOUTE
        • 1.1. Respect d’écoute
        • 1.2. Violence des conditions habituelles d’observation auditive
        • 1.3. Les conditions non sonores de l’audition
      • 2. LA CONSTITUTION DU SON EN OBJET PAR « COUCHES D’AUDITION » RÉPÉTÉES
      • 3. TENIR LE SON PAR LA NOTATION ?
        • 3.1. Les trois valeurs musicales traditionnelles et leurs symboles de notation : hauteur, durée, intensité
          • 3.1.1 La hauteur
          • 3.1.2 La durée
          • 3.1.3 L’intensité
          • 3.1.4 Le timbre
        • 3.2. Quand la notation devient une fausse carte
        • 3.3. Intérêt d’appliquer à tous les sons les symboles de notation considérés comme « annexes »
        • 3.4. Dérobade consistant à vouloir visualiser à tout prix le son
      • 4. FONDER L’OBJET EN LE NOMMANT
        • 4.1. Noter et nommer
        • 4.2. Pourquoi des mots
          • 4.2.1 Le son indicible ?
          • 4.2.2 Nommer et mamaïser
      • 5. UN VOCABULAIRE À RASSEMBLER
        • 5.1. Inventaire ou néologismes : exemple du « tintement »
        • 5.2. Le croisement des non-dits crée une grille
        • 5.3. Voyage en Bilinguie ; histoires de mouches
        • 5.4. Relativiser le dictionnaire
        • 5.5. Mots sur la cause et mots sur le son : les schèmes sonores
        • 5.6. Un mot pour chaque son, un son pour chaque mot ?
      • 6. OBSTACLES À LA NOMINATION/DESCRIPTION
        • 6.1. Observation du son dans une séquence de Playtime, de Tati
        • 6.2. Pièges dans l’observation et la nomination
          • 6.2.1 Réflexe consistant à déduire ce qu’on entend de ce qu’on doit entendre, au vu de ce qu’on voit
          • 6.2.2 Difficulté à déconnecter les caractères sonores qu’on a l’habitude d’associer automatiquement
          • 6.2.3 Occultation ou oubli d’un élément jugé trop évident ou banal
          • 6.2.4 Personnification des éléments « son » et « image », dont la relation est traduite en termes de « rapports de force »
          • 6.2.5 Automatismes verbaux
          • 6.2.6 Jugements dans l’absolu sur les « effets » des sons
          • 6.2.7 Interprétation « psychologiste » du rapport des personnages aux sons
          • 6.2.8 « Parcequ’ismes »
          • 6.2.9 Tendance à « hyperboliser » la description
          • 6.2.10 Difficulté à faire la part des conditions d’écoute et des effets de contexte
        • 6.3. Les pièges de l’observation en contexte audio-visuel
      • 7. ENTRE FAIRE ET ENTENDRE : NOMMER
      • 8. ÉCOUTER, C’EST AGIR
  • Bibliographie
    • Essais, études et ouvrages historiques
    • Sources historiques, littéraires et poétiques
  • Glossaire abrégé
    • ACOUSMATIQUE (P.S, 1952)
    • AUDIO-VISION (M.C., 1990)
    • AUDITUM(M.C., 1998)
    • BI-SENSORIALITÉ (M.C. 1993)
    • CAUSALE (ÉCOUTE) (P.S., 1967)
    • COMPLEXE (MASSE) (P.S., 1967)
    • DÉLIAISON ACOUSTIQUE (M.C.,1990)
    • DÉTECTRICE (ÉCOUTE) (M.C., 2017)
    • EFFETS AUDIO-VISIOGÈNES (M.C., 1998)
    • EFFETS TECHNIQUES DE BASE (M.C.,1994)
    • ENTRETIEN (P.S., 1967)
    • ERGO-AUDITION (M.C., 1993)
    • FIGURATIVE (ÉCOUTE) (M.C., 1993)
    • FIXÉ (SON) (M.C., 1988)
    • IMAGE-POIDS (Claude Bailblé, 1979)
    • IMPULSION (P.S., 1967)
    • INDICES SONORES MATÉRIALISANTS (M.C., 1990)
    • ITÉRATIF (SON) (P.S., 1967)
    • MASSE (P.S., 1967)
    • RÉDUITE (ÉCOUTE) (P.S., 1967)
    • SYNCHRÈSE (M.C.,1990)
    • TONIQUE (MASSE) (P.S., 1967)
    • TRANS-SENSORIELLES (PERCEPTIONS) (M.C., 1990)
    • VERBÉRATION
    • VISU-AUDITION (M.C., 1990)
  • Index des noms propres
    • A
    • B
    • C
    • D
    • E
    • F
    • G
    • H
    • I
    • J
    • K
    • L
    • M
    • N
    • O
    • P
    • R
    • S
    • T
    • V
    • W
    • X
    • Z
  • Chez le même éditeur
  • Index
    • A
    • B
    • C
    • D
    • E
    • F
    • G
    • H
    • I
    • J
    • K
    • L
    • M
    • N
    • O
    • P
    • R
    • S
    • T
    • V
    • W
    • X
    • Z

Commentaires

Laisser un commentaire sur ce livre