Comme des chevaux qui dorment debout Paolo Rumiz Béatrice Vierne (trad.)

Résumé

«Les vainqueurs des guerres modernes ont la mémoire courte, pour ne pas dire ossifiée. Faite d’arcs de triomphe, d’ossuaires glacés, de levers du drapeau, de trompettes, tambours et commémorations. Les vaincus, souvent obligés par l’histoire de commémorer leurs morts dans un silence craintif ou de remâcher un sentiment de culpabilité, conservent au contraire un souvenir intime et tenace. « Parti sur les traces de son grand-père, officier triestin engagé durant la Grande Guerre sous le drapeau austro-hongrois, Paolo Rumiz nous entraîne vers le front de l’Est, ces terres glacées de Galicie, où coulèrent les premières rivières de sang de ce conflit meurtrier. C’est là, aux frontières de l’Ukraine et de la Pologne, qu’il recueille les témoignages des disparus. Allemands, Autrichiens, Italiens et Russes y murmurent la même langue, celle du sacrifice et de la mort brutale. Du silence des plaines enneigées aux bruissements des cimetières de Galicie couverts de myrtilles, Paolo Rumiz livre un récit bouleversant, plein de compassion qui nous appelle avec un siècle de distance à décréter un armistice entre vainqueurs et vaincus.

Auteur :
Rumiz, Paolo
Traducteur :
Vierne, Béatrice
Éditeur :
Paris, Arthaud,
Genre :
Récit
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (384 p.)
ISBN :
9782081408302.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Introduction
  • 1 La plaine sauvage qui brûle
    • Montfalcone, octobre 2013
    • 2 Les plus lointains confins de l’empire
      • 3 Gulaschkanone
      • 4 Un blues de rails, d’hommes et de chevaux
      • 5 « Perché parlel todesc, sior sergente ? »
        • 6 « Si je ne m’abuse, on va verser du sang »
        • 7 Allées et venues de convois dans le noir
          • 8 Une lune qui sort de l’horizon si plat
            • 9 On aurait dit les allées et venues du ressac
              • 10 Du pas d’un Cheyenne dans la nuit
                • 31 octobre
                • 11 Tananài, tananài, comme ils étaient laids
                  • Nowy Zmigród, 1er novembre
                • 12 Ce soir, le bois chante en russe
                • 13 Mais où est la tombe des aviateurs ?
                • 14 Un estuaire de lumière qui n’en finit plus
                  • 15 « Alè, criait-il, kommen sie hinein ! »
                    • 16 Larcin à deux cents à l’heure
                    • 17 On revient toujours sur les lieux du crime
                      • Trieste, Noël 2013
                      • 18 Train, houblon et cigognes
                        • 19 Quand je fus dans les Carpates
                          • 20 L’honneur retrouvé du 97e 
                            • Lviv
                            • 21 Les routes de Michel Strogoff
                              • 22 Des cierges pour Serhiy Nigoyan
                              • 23 Mon Europe à moi, née dans la tranchée
                                • 24 Icônes, mandibules et myrtilles
                                  • Bosnie, fin mai
                                  • Serbie, 1er juin
                                • 25 « Vous, au moins, vous saviez rire »
                                  • Trieste, 14 juillet 2014
                                  • 26 Pique-nique à Redipuglia
                                    • 19 juillet 2014

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