En mémoire d'une saison de pluie : roman Fouad El-Etr
Résumé
À l'origine de ce récit, l'escapade de trois jeunes gens dans une vieille demeure, Bois Clair, où allaient se graver ces scènes primitives de l'amitié et de l'amour, comme un Âge d'or et d'innocence, au fond d'une forêt d'automne battue de pluie et poésie. Pour ne pas gâcher l'amitié et l'amour, ni couper trop tôt sa prose juvénile de l'émotion qui l'avait fait naître, il aura fallu au narrateur poursuivre le plus loin possible son voyage initiatique après la mort de ses amis, le jeune homme et Diane, et leur image roussie, de l'autre côté. On reconnaîtra peut-être un philosophe, dont le suicide du haut de la tour Montparnasse n'aura cessé de hanter l'auteur, et sa femme, une essayiste et romancière, qui lui survécut une trentaine d'années et inspira, entre autres figures féminines, le personnage de Diane.
- Auteur :
- Etr, Fouad el- (1942-....)
- Éditeur :
- [Paris], Gallimard, 2021
- Genre :
- Récit
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (295 p.) ; 21 cm
- ISBN :
- 9782072898334.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Comme un serpent sur une branche
- I La petite fleur des bois
- II Le retour
- III La Cheminée
- IV Quatre esquisses pour un portrait
- S’IL S’AGIT SEULEMENT d’une fille, les mots suffiraient à laver les mensonges.
- ON L’APPELAIT PASTICHE parce qu’elle avait l’aspect distrait des tremblements. Dieu l’avait dessinée au crayon, assise les yeux nus sous les tilleuls d’un ciel dont elle faisait trembler de loin l’espace entre les feuilles. Son sourire était lisse comme un fruit de sa bouche, et ses pleurs avaient la saveur des amandes.
- PAR UN CAPRICE dont elle aimait accueillir la visite, pour qu’il se croie chez lui, du soir les yeux fermés, et l’écho de l’écho déjà presque sans voix…
- SE LAMENTANT, elle n’osait regarder. Elle savait qu’il y aurait beaucoup de gens, et craignait de les mettre en colère. Ce qui m’a touché le plus, c’est changeant de couleur qu’elle était devenue transparente. Je lui dis gentiment que nul ne s’en apercevrait. Ô l’enfant ! Elle fondit en pleurs. Mais la prenant par les mains je traversai la multitude.
- V Bois Clair
- VI Baptiste
- VII À chaque tournant
- VIII Un opéra cosmique
- IX La forêt en marche
- X La terre détrempée
- XI L’Offrande musicale
- XII La chambre
- XIII Le repas
- XIV La partie de ping-pong
- XV Le bain de Diane
- XVI La chute d’Icare
- XVII Retour en arrière
- XVIII Journal de Diane (1)
- Dimanche 28 octobre
- Lundi 29 octobre
- Plus tard dans la nuit
- Mercredi 31 octobre
- Jeudi 1er novembre
- Vendredi 2 novembre
- XIX Le cerf captif
- XX Journal de Diane (2)
- Lundi 5 novembre
- Mardi 6 novembre
- Mercredi 7 novembre
- Jeudi 8 novembre
- Aux toilettes, après le dîner.
- De retour aux toilettes, pensant mes lunes revenues.
- À deux heures, au demi clair de lune dans mon lit.
- Vendredi 9 novembre
- Samedi 10 novembre
- À minuit, sur le siège des WC.
- Dimanche 11 novembre
- XXI Jean de Brem
- XXII Dans la forêt profonde
- XXIII La dernière nuit
- XXIV …
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